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Hydrocureur : connaître les risques pour exercer ce métier en sécurité

Le métier de chauffeur hydrocureur est souvent méconnu et stéréotypé. Il est en fait très varié car il nécessite la maîtrise d’un outil polyvalent : le véhicule hydrocureur qui est équipé d’une pompe HP pour nettoyer et d’une pompe à vide pour aspirer les matières. C’est un métier auquel les hydrocureurs s’attachent du fait des interventions variées. D’un côté, il n’y a pas de routine, de l’autre, ce métier demande de la technicité et de l’analyse. Le contact humain fait également partie des qualités d’un technicien hydrocureur

L’hydrocureur est amené à intervenir dans une multitude de secteurs (l’industrie, les stations d’épuration ,le privé, le publique) et pour différentes missions (le curage, le nettoyage, le pompage, le débouchage etc..), c’est donc souvent un métier d’utilité publique

Par la diversité de son métier, le technicien est confronté à des risques qui varient selon son intervention c’est pour cela qu’il doit être formé.

Accidents liés à la pression de l’eau : connaître les règles, les bonnes pratiques et le port des EPI adaptés

Voici une petite liste des risques principaux liés à la manipulation du matériel d’hydrocurage :

  • La pression de l’eau peut causer des blessures graves suivies d’infections en cas de contact direct avec les opérateurs. Il est donc crucial que les techniciens portent des équipements de protection individuelle appropriés, notamment des combinaisons étanches, des gants résistants aux risques bactériologiques et aux produits chimiques, des lunettes de sécurité, ainsi qu’un détecteur 4 gaz. De plus, une formation adéquate sur l’utilisation des équipements et les bonnes pratiques de sécurité est indispensable pour réduire ces risques.
  • Lors d’une opération de curage dans une canalisation, le retour d’une tête de curage ou buse sous pression vers le technicien fait malheureusement parti des accidents fréquents. Une tête de curage peut peser de quelques grammes à plusieurs kilos et propulsée par la pression, elle devient, une fois sortie de la canalisation, un élément incontrôlable pouvant atteindre plus de 200 km/heure capable d’infliger de très graves blessures entraînant des infections.
  • Le nettoyage avec un pistolet haute pression est également une source de risque d’accidents (blessure, chute…).
  • Lors d’interventions de nettoyage haute pression de réseau, des gaz peuvent être ramenés vers le technicien l’exposant ainsi à une intoxication ou une asphyxie.

Présence de substances toxiques : se former à l’utilisation du matériel de protection approprié

Un autre danger potentiel de l’hydrocurage est la présence de substances toxiques ou dangereuses dans les canalisations. Cela peut avoir un impact négatif important sur la santé des travailleurs si des mesures de protection ne sont pas correctement mises en place.

Rentrons dans le détail : d’abord, les eaux usées ou les boues sont des réservoirs à micro-organismes, ce qui entraîne des risques biologiques et bactériologiques tels que des maladies, infections, troubles digestifs… 

Par ailleurs, la présence de produits chimiques pour traiter les eaux usées (chlore, soude…), la présence de polluants (solvants, peintures, métaux) dans les eaux et les boues ainsi que le dégagement de gaz  lié à la présence de matières organiques en décomposition présentent un risque important d’intoxications par gaz (H2s), d’explosions (CH4). Seul le détecteur de gaz avertira le technicien de présence de gaz.

Lorsque ces substances sont soumises à la pression de l’eau pendant l’hydrocurage, elles peuvent être projetées dans l’air et inhalées par les opérateurs, ce qui rend le risque encore plus important.

Il est donc impératif que les opérateurs portent des EPI appropriés et soient informés des risques associés aux produits toxiques susceptibles d’être présents dans les canalisations.

Travailler en espace confiné : la nécessité d’être formé aux procédures de sécurité 

Les opérateurs hydrocureurs doivent faire face à des conditions de travail parfois difficiles, souvent dans des espaces confinés. Cela peut entraîner des chutes, des blessures, liées à des surfaces glissantes et au port de charges lourdes, des noyades… 

Une formation appropriée sur les procédures de travail sécurisées, l’utilisation des dispositifs  de sécurité antichute et les techniques d’entrée et de sortie des espaces confinés est essentielle pour minimiser ces risques.

Travailler sur voies circulantes : l’importance d’être formé à la mise en place de signalisation temporaire de chantier

Souvent les techniciens interviennent sur la voie publique, une situation où les risques sont multiples (accidents, heurts).

La mise en place d’une signalisation temporaire de chantier ne s’improvise pas (déviation, fermeture des voies de circulation, arrêté de voiries…) et il faut donc que le technicien soit formé à ces mesures de sécurité. C’est le cas également pour le port de vêtements haute visibilité et l’équipement du véhicule (triflash, gyrophare, bande réfléchissantes, etc..).

Attention, si cette liste non exhaustive des risques peut créer une appréhension à l’idée d’exercer ces missions, ce n’est vraiment pas l’objectif !

Le but est plutôt de vous montrer l’importance d’être bien formé à ces sujets. En effet, avec une formation adéquate, une bonne utilisation des équipements de protection individuelle appropriés et le respect des règles, vous travaillerez dans un environnement sûr et vous pourrez ainsi exercer un métier pour lequel il y a un fort besoin en recrutement. Contactez-nous si cette formation hydrocureur vous intéresse !

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